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Le propriétaire du service de raccompagnement DUI, Martin Bélanger, lance un cri du coeur. Il souhaite que le contrôle routier du Québec (CRQ) cesse d’appréhender ses bénévoles pour service de taxi illégal. Il soutient que les opérations de sa compagnie sont légitimes, mais le CRQ n’est pas du même avis.

 

Le propriétaire du service de raccompagnement DUI est au bout du rouleau. Ses conducteurs bénévoles ont été à maintes reprises interceptés par des agents du CRQ au cours des derniers mois. Il semblerait que la compagnie offrirait un service de transport par taxi illégal.

 

Venir en aide à la population en faisant des transports bénévoles, c’est pas des transports illégaux là.

-Martin Bélanger, propriétaire de DUI raccompagnement

 

Samedi dernier, après avoir ramené à leur domicile deux personnes qui semblaient intoxiquées, les deux agents de DUI ont été interpellés par la CRQ. Le véhicule a été remorqué et une amende de 3797$ a été donnée à un des deux bénévoles. Les deux personnes raccompagnées étaient en fait des agents double du SPVG. Une situation inacceptable selon le propriétaire de DUI.

 

Il faut quand même pas exagérer puis s’en attaquer à des bénévole. Le but, c’est piéger les taxis illégaux.

-Martin Bélanger, propriétaire de DUI raccompagnement

 

La loi stipule qu’un conducteur bénévole qui ramène une personne intoxiquée doit obligatoirement conduire la voiture de la personne raccompagnée, ce qui n’a pas été respecté selon le CRQ.

 

Ils vont aller effectuer leur accompagnement de cette personne là, mais ils ne rapporteront pas de véhicule. Donc, ils vont se trouver à faire un transport rémunéré de personnes. Donc, on ne parle plus de raccompagnement à ce moment-ci, on parle de transport de personnes.

-Jonathan Beauvais, coordonnateur aux communications du Contrôle routier Québec

 

Martin Bélanger n’entend pas en rester là, il souhaite que les choses changent.